Comme l’année dernière, les organisations syndicales ont négocié la politique de rémunération pour l’année 2019. Cette politique regroupe la politique salariale ainsi que toute autre forme de rémunération des salariés.
- La politique salariale
Le cadrage fixé par la CIASSP est de 1.8% de la masse salariale (contre 1.7% en 2018).
Nous retrouvons comme l’année dernière 3 tranches avec les mesures suivantes concernant les salaires de base :
Jusqu’à 2500€ inclus, augmentation garantie de 40€
De 2500€ à 3000€, augmentation garantie de 30€
De 3000€ à 3500€, augmentation garantie de 20€
Avec toujours une ventilation des enveloppes par Direction, des mesures pour les embauchés entre le 1er janvier et le 30 juin 2018, et 40€ d’augmentation pour les thésards.
A la CFE-CGC, nous sommes favorables à soit l’absence de minima soit un minima pour tous. Mais les données de 2018 montrent qu’au final ces minima ne concernent qu’un nombre limité de salariés (8 salariés ont obtenu la mesure minimal garantie et 7 salariés n’ont pas eu d’augmentation).
Nous insistons sur la nécessité d’avoir des salaires d’embauche attractif, qui permettent de répartir le cadrage aux salariés qui ont plus d’un an d’ancienneté et aussi de voir pourvoir les postes vacants dans des délais raisonnables.
Les nouveautés de l’accord.
- Prise en charge du pass navigo à hauteur de 80% au lieu de 50% comme l’impose la loi.
- Prise en charge des frais de route pour les salariés qui viennent en voiture et qui ne disposent pas d’autres avantages transport (IK, voiture de fonction, : 70€ par an sous forme de carte Total.
- Pour l’année 2019, possibilité de monétiser 15 jours par an du CET avec un abondement de 10% de l’Andra. La possibilité de monétiser jusqu’à 10 jours de CET reste possible (contenu de l’accord CET), mais cette monétisation ne s’accompagne pas d’un abondement de 10%.
Les mesures liées au transport sont budgétées grâce à la suppression de la navette desservant le siège de l’Andra. Même si la CFE-CGC est consciente de la difficulté de trouver des solutions alternatives à la voiture, et notamment au niveau des sites, nous estimons que l’Andra donne là, un signal négatif en terme de développement durable.
Nous demandons que rapidement un plan de mobilité soit établi débouchant sur des propositions fortes pour les déplacements des salariés.
Conclusion
Le processus d’attribution des augmentations semble cohérent et les mesures de rémunération présentées pour cet exercice apportent une augmentation du pouvoir d’achat à une très grande majorité des salariés. C’est pourquoi la CFE-CGC a signé l’accord proposé.
La CFE-CGC rappelle l’importance de la fiche navette qui décrit les propositions d’augmentation des différentes hiérarchies et est prête à accompagner tous les salariés qui demanderaient des explications sur les mesures qu’ils ont reçues.