Fin 2015, la direction a demandé aux syndicats de revoir les règles de fonctionnement de notre accord du compte épargne temps, avec comme objectif principal de définir un plafond qui limite le nombre maximal de jours dans le CET. Après plusieurs séances de travail, la DRH a transmis jeudi 18 février sa quatrième version du projet d’avenant n°2, relatif à l’accord CET signé en 1997 entre l’Andra et la CFE/CGC.
Cette version de l’avenant comporte pour nous de trop faibles avancées par rapport au projet précédent, notamment en ce qui concerne une utilisation souple du CET, l’existence d’un plafond spécifique pour les salariés de moins de 50 ans, la possibilité d’être absent entre 1 à 3 mois grâce au CET.
L’élément principal qui conditionne notre signature est d’obtenir la possibilité, comme au CEA, d’une monétisation défiscalisée des jours versés dans le CET, comme nous l’ont majoritairement demandé nos militants et nos sympathisants par référendum. Cette possibilité constituerait une contrepartie au plafonnement du CET voulu par la direction et fixé à 230 jours.
Nous ne comprenons pas les raisons du refus de la Direction de mettre en œuvre ce dispositif, voulu par les salariés, prévu par la loi Macron, et ne demandant pas d’effort particulier de la part de l’Andra.
Devant notre refus de signer le texte en l’état, la Direction a mis fin aux négociations et a annoncé vouloir dénoncer l’accord CET existant !
La CFE-CGC déplore que dans une négociation ouverte par la DRH, celle-ci reste sourde à la demande des salariés. Conformément à l’accord CET en vigueur, une éventuelle dénonciation ne pourra pas prendre effet avant l’année prochaine.